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Site de la Promotion Capitaine HAMACEK | |
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A la sortie du maquis, le Lieutenant GUYOT et l'Aspirant HAMACEK sont regroupés avec d'autres éléments formés en majorité de cadres venus de "VENGEANCE" pour constituer le 2e Bataillon du 95e Régiment d'Infanterie, à ROMORANTIN puis à TOUL. Le Régiment est rattaché à la 3e Armée Américaine qui rejoint la zone des armées dans les VOSGES. Ce rattachement permet à Georges HAMACEK d'être sélectionné pour suivre un stage à l'école "Grand Force Training Center" de 1 'U.S. ARMY à FONTAINEBLEAU. Il y passera le mois de mai 1945.
D'abord tenté par le Corps Expéditionnaire Français d'Extrême Orient, Georges HAMACEK choisit d'intégrer l'École Militaire Inter-Armes de COETQUIDAN. Ses titres lui permettent en effet d'intégrer l'École au titre de Saint-Cyrien. Admis le 3 juillet 1945, il sort de l'École le 15 décembre 1945 et est nommé au grade de sous-lieutenant avec effet rétroactif au 1er mai 1945. « A l'École, les compagnies rassemblaient des élèves-officiers toutes origines confondues » écrit le Colonel GUINAUDEAU, Secrétaire de la VEILLE AU DRAPEAU.
Fier de l'héritage de son père, Georges HAMACEK choisit la Légion Étrangère. A sa sortie de Saint-Cyr, il est affecté au 1er Bataillon du 3e Régiment Etranger d'Infanterie à AUBAGNE.
Le Commandant ROBIN se souvient de son arrivée à CARPIAGNE à la mi-février 1946.
Quarante cinq ans après je revois mon arrivée au 1er Bataillon du 3e R.E.I. et je revis l'extraordinaire attirance que m'imposèrent deux regards clairs (...)je venais de rencontrer Georges HAMACEK et Roger FAULQUES. Coup de foudre réciproque je crois qui résultait d'un fond commun de foi et d'espérance, d'idées et de goûts. Avec Georges notre route commune fut courte - 18 mois environ - puis quelques rencontres au hasard des diguettes et des congés et des repos. Une chose est certaine, il aurait été étonnant de ne pas le rencontrer là où il était nécessaire et bon de le sentir, de l'avoir (...), il était présent, témoin, Si nécessaire acteur efficace et discret. Calme, posé, souriant ("brûle gueule" fiché au coin), il était notre conscience. Des escarmouches que nous avons vécues ensemble en 46-47 je retiens qu'il collait à l'action et au terrain en bon chef cultivant la vertu de l'exemple, n'imposant à ses hommes que ce qu'il était capable de faire (...) La Gloire a enlevé Georges dans l'accomplissement de sa mission (...) Puisse l'avenir retenir le nom de cet artisan de nos Armes et de notre Patrie ».
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Protection de votre vie privée | 14/04/2006 |